La Jarossaie: Demande pour vassal

La demande avait été faite plusieurs fois et plusieurs responsables s'étaient succédés et elle avait dû refaire la demande... puis elle était partie en retraite. Je vous dis, ça n'avançait pas fort ses affaires!! Pourtant, elle était décidé d'aller jusqu'au bout parce qu'une promesse était une promesse!

La Jarossaie, un fief de sa baronnie, était destiné à sa soeur Helena de la Mirandole (Helena13).

Elle se rendit donc là où elle était venue plusieurs fois et cogna à la porte.

Nombre de messages : 1903 Date d'inscription : 08/11/2007

Et derrière la porte se trouvait... une poney rose.
Mais la jeune Mirandole, loin de tous les tracas quotidiens depuis quelque temps, ne pouvait se douter que le nouveau héraut du Maine n'était autre que... un poney rose.
Entendant toquer, la Jeneffe se leva donc et alla ouvrir. C'est plus qu'un sourire qui s'afficha sur son visage lorsqu'elle vit Mary.

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Et blond, et blond petit patapon ...
Le Campiglio venait de terminer des recherches qu'ils voulait montrer à sa nouvelle chef de lui quand soudain... C'est le drame. Un cri de poney retentissant.
Accourant à grand pas il sourit en constatant que la cause n'était autre qu'une rousse.
Ça HIIII'ps dans l'coin on dirait.

Maa, c'est que toi Mary. Dit-il tout sourire taquin qu'il fut.

À peine avait-elle eu le temps de réaliser qui venait de lui ouvrir la porte, qu'un cri familier retentit. On aurait pu dire qu'elle avait entendu crier avant de voir Lynette.

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Marylune ne pouvait faire autrement. Elle lui répondit de la même façon:

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

La rouquine serra son amie dans ses bras sa même lui dire bonjour.

Lyneeeeeeetteeeeee! I missed you so muuuch!

Et enfin, un blondinet qu'elle connaissait que trop bien vint assouvir sa curiosité.

Ça HIIII'ps dans l'coin on dirait.

Maa, c'est que toi Mary.

Qu'elle? Que Mary? Elle haussa un sourcil à la recherche d'une bonne réplique.

Tiens, tu es sobre aujourd'hui?

Moi sobre ? Maa c'est que jé mit une bouteille dans chaque poche pour l'équilibre voilà tout.

Sourit.

Qu'est-ce qui t'amène jusqu'ici ? Ta fille cherche son père ? Et le blond lui lançant un regard malicieux.

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Caliiiiiiiiiiiiin !

Ô joie ! Retrouver une vieille amie, ça ne pouvait que faire du bien à un poney rose déjà bien abimé ces temps-ci.
Maine ne comprit pas tout ce que la rouquine baragouinait an anglois mais elle imagina bien que c'était un truc du genre : vive les poneys roses sur la terre et dans le ciel.

Oui tu as raison ! Vive nous !

Rousse toujours dans les bras, la duchesse tourna la tête vers Dimaro.

Ce qui l'amène ? Et bien elle vient voir son amie pardi !

Et Lynette d'accrocher le bras de Mary et de l'embarquer dans son bureau, laissant son poursuivant sur le pas de la porte, lui glissant deux mots avant de la refermer devant lui.

On te laisse, on a des trucs de filles à se dire !

Et vlam, un blond qui se retrouve seul face à une porte. Porte refermant dans son écrin deux poneys roses qui ne se sont pas vues depuis des lustres.
Serrant les mains de son amie, elle la regarda sous toutes les coutures, les yeux brillants.

Comme tu m'as manqué ! Racontes-moi, où étais-tu, qu'as-tu fait, comment vas-tu ?

Et elle s'arrêta là, car encore un peu et elle allait lui balancer illico presto, sans prendre de pincettes, qu'elle avait demandé la dissolution du mariage avec son cousin le grand absent.

Ça faisait du bien, après une longue absence, d'être aussi bien accueillie (par Lynette, bien entendu, car Dimaro restait fidèle à ses habitudes rancunières).
Elle serrait sa vieille amie dans ses bras sans trop comprendre en quoi elle avait raison.
À la réplique de Dimaro, Marylune haussa un sourcil. S'il savait à quel point cette histoire était loin derrière elle... Charlotte devenait une très jolie petite fille et n'avait encore jamais demandé qui était son père. Un jour, peut-être, mais elle était encore trop jeune pour se questionner. D'ailleurs, c'était une petite fille de 3 ans très occupée!

Nul besoin de lui répondre, Lynette le foutait carrément à la porte. Tralalalèèèreee!

Comme tu m'as manqué ! Racontes-moi, où étais-tu, qu'as-tu fait, comment vas-tu ?

Que de questions! La rousse avait de toute façon les mêmes questions à poser à son amie-poney-rose-femme-de-son-cousin.

Je suis partie à London... hum Londres? pour quelques temps avec ma fille. J'ai revue quelques membres de la famille de mon père, mais je dois t'avouer que je n'ai pas tellement envie d'y retourner. Ils sont très gentils, mais ils n'ont jamais aimé ma mère et... c'est un peu lourd d'être sa fille parfois.

Elle sourit en regardant le décor de la pièce. Franchement, Lynette avait encore autant de goût!

And you? C'est toujours l'amour fou entre Vax et toi?

Elle espérait un peu, il fallait l'avouer, que le couple fasse un enfant, un héritier légitime pour son cousin ainsi qu'un ami pour sa petite Charlotte qui en avait très peu. Elle était loin de se douter que son cousin était aussi peu présent... elle était surtout loin de se douter qu'ils se détestaient l'un l'autre! Ah qu'elle est naïve cette Marylune...!

Petite question: J'ai remarqué que les seigneuries trouvées à Entrammes n'étaient plus inscrites... ça fait partie de l'incendie de Leha?
Il y avait:

- Tremblay
- La Jarossaie: la demande avait déjà été faite pour Helena de la Mirandole (Helena13), mais jamais finalisée.
- Orvillette

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Elle entraina Mary plus avant dans le bureau qu'elle avait effectivement décoré à sa sauce. Deux fauteuils se trouvaient non loin de l'âtre où le feu continuait à bruler malgré le fait que le printemps soit un peu avancé. C'est qu'il ne faisait pas chaud dans ces pièces du château, surtout quand on reste assis pendant des heures à lire des vieux bouquins pour faire des recherches et à dessiner ds blasons.

Londres ? Mais t'as compris tout ce qu'ils disaient là-bas ?

Bah ouais forcément, quelle cruche, Mary était anglaise, elle. Maine hocha la tête à ses dires, la famille, pas toujours facile de vivre avec, en effet.

Je comprends, mais bon, c'est important de garder des liens avec sa famille, même si ça n'est pas toujours évident.

D'ailleurs, elle se demanda l'espace d'un instant si Mary savait qu'elle avait enfin découvert qui était son vrai père. Elle mit cette information de côté qu'elle comptait lui dire plus tard, pour entamer le sujet « Vaxilart », somme toute assez délicat.

Euh... l'amour fou, voyons, voyons... Mary, comment continuer à aimer un homme qui a abandonné sa femme pour se consacrer à une vie spirituelle ? Parce que vois-tu, ton cher cousin s'est enfermé en monastère depuis plus d'un an maintenant, juste quelque temps après notre mariage. Je ne l'ai pas revu depuis. Et j'avoue que... enfin, je me sens bien seule et ce n'est pas ainsi que j'avais imaginé le mariage.

Bon, pas besoin de préciser qu'elle n'avait pas imaginé DU TOUT se marier avec l'autre dingue de Mirandole, mais ça, Mary n'était pas censé le savoir. Petite pause, réfléchissant à comment elle pourrait lui avouer la nouvelle. Elle se leva et alla leur servir deux godets de liqueur de poire avant de se rassoir, le sien en main.

Mary... je ne sais pas comment t'apprendre cette triste nouvelle mais... j'ai... enfin... j'ai demandé à l’évêque du Mans de... enfin j'ai demandé une dissolution de mariage, voilà.

Hop voilà, c'était dit. Restait à voir maintenant comment la cousine allait réagir à cette super nouvelle.

[T'inquiètes pas, c'est parti dans la partie alcôve de l'hérauderie, où seule l'équipe a accès. On va se pencher sur tout ça Wink

]

Londres ? Mais t'as compris tout ce qu'ils disaient là-bas ?

Marylune hocha positivement la tête, se disant que Lynette avait oublié les origines Mirandoliennes. Vous savez, la famille dont Lynette faisait partie depuis environ un an? Ah ça!
Concernant la famille, elle avait bien raison, mais une visite tous les 2 ans lui semblait suffisant en dehors des échanges de courriers.
Et enfin, arriva la mauvaise nouvelle. Maine tournait autour du pot... et pendant qu'elle tournait comme ça, la baronne se sentit attristée pour son amie qui sentait elle-même très seule sans Vaxilart. Que ce doit être difficile de vivre en l'absence de l'être aimé! Et quelle question... la rouquine était bien placée pour le savoir.

Et là, les mots ''dissolution de mariage''. L'anglophone qu'elle était dû faire appel aux mots de même famille pour comprendre ce que son amie venait de dire, ce qui expliqua le moment de silence qui régna dans la pièce.
Dissolution comme dissoudre, comme dissoudre du sucre dans le thé d'une belle tasse rose. Le sucre fondait et disparaissait. Dissoudre un mariage... Non d'Aristote!

Tu vas plonger ton mariage dans une tasse de thé?! Mais il va fondre!

C'était sorti comme ça, mais ça voulait dire ''divorce''.

En même temps, I understand. Je préfèrerais te voir heureuse que de t'accrocher à un homme absent.

Oh qu'elle savait de quoi elle parlait et ça voulait dire qu'elle voulait la voir plus heureuse qu'elle.

Does that mean... que nous serons deux célibataires en quête de mariage arrangé?

Mariage arrangé parce que la baronne ne tomberait certainement plus jamais amoureuse de qui que ce soit parce qu'elle aimait toujours un mort et parce que Lynette, malgré le divorce, allait très certainement garder une place spéciale pour Vaxilart dans son coeur. Enfin, c'était ce que la rousse croyait, hein...!

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