Banquet de Mariage de Redshark et Arfee

Donnant le bras à Nephertiti, George sourit en voyant arriver Redshark. un parisien qu'il appréciait c'était suffisament rare pour le faire sourire.

Toutes mes félicitations pour cet heureux évènement ! en épousant une avocate du dragon, j'espère que vous en lui avez pas fait rédiger le contrat de mariage ... dit le Duc en serrant la main du marié.

c'est tout à fait normal d'être venu, je n'allais pas rater l'occasion d'une fête avec des amis !

Pour le Berry, il se porte assez bien et la Pairie, dieu nous préserve de son influence, j'y compte peu de personnes en son sein à qui je donnerais le nom d'ami ! Deux ou trois grands maximum.

Alors qu'il allait sortir ds critiques acerbes sur la gestion parisienne, George sent qu'on tire sur sa manche, Nephertiti semblant ainsi indiquer qu'il était temps de la présenter

Norf, j'en oublie la moindre des politesses. Permettez moi de vous présenter Dame Nephertiti, bailli de mon pays et résidente de mon coeur. Nephe, voici le marié redshark surintendant des finances de notre royaume

Un contrat spécial ? Et zut, ça c'était une bonne idée, il aurait pu noter noir sur blanc tout ce qu'Arfée lui devait en temps qu'épouse, en plus de ce qui était traditionnellement prévu. Hum, l'inverse étant aussi possible, finalement, un petit flou artistique n'était peut-être pas malvenu.

Ne vous en faites pas, Arfée n'est pas du genre à abuser de ses connaissances pour profiter d'autrui, en particulier de moi. Du moins j'espère. Ahem, je verrai bien.

Il pouffa discrètement de rire à sa réponse sur la Pairie.

Deux ou trois amis, c'est déjà pas mal, je suppose qu'il s'agit de certains des meilleurs éléments de cette assemblée. Au moins vous ne les détestez pas tous, ce n'est pas si mal.

Il fut soulagé que le Poilu, grâce à l'intervention de sa compagne, n'ait pas l'occasion de développer son sentiment sur les institutions parisiennes, même si à cet instant, il était d'assez bonne humeur pour s'amuser de toute discussion. Il saluait Nephertiti quand il vit du coin de l'oeil Illie et le Comte comploter en lorgnant sur la nourriture et la boisson.

Ooooh excusez-moi... Il fonça sur la cac. Illie, je te tiens à l'oeil, ne t'avise pas de boire ou manger plus que la part prévue.

Il faillit ajouter que si elle le faisait, il s'arrangerait pour le déduire de son bilan financier et le faire payer au Comté, mais il se retint de peur de se faire mordre.

Château de Bresse - Joyaux de la Savoie

Il était venu la rejoindre dans ce lieu si loin de son coin à lui. Laissant ses riches appartements au Domaine Valrose et ceux en Domaine de Lignières derrière, laissant le Castel Plaix aux soins de ses gardes, il avait rejoint sa Miss dans ce lieux plus riche, plus somptueux et plus Noble que toutes ses propriétés misent ensemble. La Château de Bresse était le synonime de ce qui se fait de plus grandiose en Savoie. Ce Château habritait l'une des Familles les plus influantes de l'Empire, les Di Césarini. Fallait dire que le Gambiani avait toujours eu du goût en ses conquêtes et la Miss Di Césarini n'en faisait pas exeption. La jeune de dix-sept printemps l'avait invité à la rejoindre et Valric, au milieu de son horaire plutôt chargé entre diverse opération à mener à terme n'vait pu refuser... Il aimait les femmes et le bon vin et à Bresse se trouvait la plus ravissante des femmes et pour sûr une cave de très grand goût!

Il y avait passé une belle nuit... Certe pas la nuit qu'il attendait! La Miss était très croyante, était Diaconnesse, et tous savent ce que la Religion empêche de faire avant le mariage... Une autre raison pourquoi le Gambiani pouvait détester la Religion et ses préceptes... Elle l'avait tout de même fait ronronner comme le fier matou qu'il était... Allongés tout deux près de l'âtre sur une peau d'ours, mangeant quelques raisins goûteux et buvant l'une de ces bouteilles pour les grandes occasions. Quelques baisés au milieu de ce tableau romantique et lorsque l'atmosphère devînt propice la Miss s'en retourna à ses appartements laissant le Seigneur de Saint-Hilaire seul avec un fond de bouteille sur sa peau d'ours...

"Norf!!!"

Voilà le mot qui lui avait passé par la tête lorsqu'il se retrouva seul comme un basin. Certe, il avait pas profité de sa Miss comme il l'aurait voulu et du bon il en restait qu'un fond... Il haussa les épaules et il fit en sorte que la nuit se termine de bonnes façons. Une cave à vins dévalisée plus tard, le Gambiani dormait comme une bûche flambant nu sous la peau d'ours près de l'âtre et c'est en cette position en étoile la fourrure masquant l'essentiel que sa Miss le trouva autours de six-sept bouteilles toutes vides...

- "Venez messire le Seigneur de Saint-Hil... Valentin Ricclot!!!!"

Un grognement agacé de l'épave qu'était Valric à ce moment se retournant doucement pour continuer sa sieste... Kathy-Kathe, la Miss, regarda la scène posant ses mains à ses fines hanches offusquée du spectacle qu'offrant son "matou" devant en plus un messager du Castel Plaix. Elle s'approcha de lui donnant du bout de pied dans son flanc afin qu'il se réveille... Autre grognement et Valric étira sa main attirant la Miss vers lui.

Hum, vient t'allonger un peu ma belle...

L'envie ne manquait pas mais la jeune Noblionne se devait de respecté son rang et engagement! Elle prit l'invitation qu'elle avait en ses mains et en flanqua un coup dans le front du Gambiani.

-"Vos mannières mon Seigneur! Ce n'est pas une façon de s'adresser à une Demoiselle et qui plus est, ce n'est pas une mannière de se présenter devant elle non plus!"

La petite n'ayant pu empêcher son regard curieux de se ballader sur le corps du dit Seigneur... Ce dernier sourit en coin niaisement mais sitôt la frape au front lui rapella l'état dans lequel il était et ce foutu mal de tête! La Miss lança l'invitation sur le torse de l'homme de guerre et tourna les talons s'en alla laissant que quelques mots fillés sur un ton autoritaire.

-"Nous sommes invités à un mariage en Maine! J'ai accepté l'invitation, mon coche pars dans une heure, soyez près et présent Mon Seigneur!"

Salle du Banquet de mariage - Un Cavalier grognon et une Miss en coche

Ce que le trajet avait été pénible... La gueule de bois de Valric était encore un peu présente et la longueur du trajet n'avait rien fait pour adoucir son humeur... Celui de sa Miss aussi ne s'était pas adoucie... Du moins, c'est ce qu'elle voulait bien laissé paraître car au fond elle s'amusait la petite de se jouer ainsi de son guerrier! Elle avait refusé qu'il monte avec elle dans le coche, le laissant chevauché aux vents et aux intempéries. Arrivé en Maine, le Gambiani mit bien à terre alors que le coche s'arrêta devant les portes de la Salle.

-"Garde! Prenez mon cheval! J'ai ma Miss qui m'attend pour descendre du coche!"

Laissant son cheval pour ouvrir la porte du coche il fit une piètre révérance abaissant l'angle de son chapeau vers le sol alors que la jeune portait sa main au câdre de la portière.

- "Ma Miss, j'espère que votre trajet fut agréable."

- "Seigneur Valentin, si vous souhaitez que je sois à vos côtés pour cet évènement vous allez me faire le plaisir d'enlever ce vulgaire châpeau et de mettre votre Couronne!"

Elle savait comme le prendre pour le faire grogner... Elle en prenait un malin plaisir! Il détestait porter sa couronne et elle le savait! Mais la Miss était folle amoureuse de son guerrier et il le savait!

- " Que l'on fasse annoncer que le Seigneur de Saint-Hilaire en Lignières Valric Gambiani de Valrose ainsi que la Miss Di Césarini Noble Diaconnesse Kathy-Kathe sont arrivés!

Les deux entrèrent enfin en la salle pour découvrir les invités.

Après la cérémonie, et n'ayant le cœur à faire endurer plus longtemps le supplice à ses enfants qui souhaitaient maintenant quitter leurs habits de fête, la rouquine s'éclipsa après la cérémonie pour s'occuper d'eux. C'était aussi l'occasion de jeter un coup d'œil dans les rues de la capitale et dans les tavernes du coin, voir si elle trouvait trace de celui qui aurait dû lui servir de cavalier. Mais rien, il avait failli le goujat, et il le lui paierait !
C'est donc seule, et toujours dans sa robe de demoiselle d'honneur qu'elle semblait être la seule à aimer, qu'elle se rendit au château où devait avoir lieu la réception.

Beaucoup de monde déjà et peu de personne qu'elle connaisse...pour ainsi dire même personne. Rapidement néanmoins, elle reconnut la mariée et son époux d'un côté...et le buffet de l'autre. Un choix était à faire...A la sortie de la Cathédrale, il y avait tellement de monde qu'elle n'avait pu féliciter les mariés en personne....mais, la cérémonie avait été tellement éprouvante aussi qu'elle ne souhaitait plus que se rafraichir un peu le palais.
Décision prise, un tour au buffet, et c'est un verre à la main, déjà vidé de moitié, qu'elle se dirigea vers la gueuse.

Hé be voilà, tu as eu ce que tu voulais..me reste plus qu'à te féliciter je crois, à te souhaiter le meilleur, le bonheur et blablabla...pis de pondre rapidement aussi.

Pour accompagner ses félicitations, Ally claqua deux bises sur les joues de son amie...mais visiblement, le vin lui aussi voulait être de la fête, et sournoisement, il fit pencher sa coupe pour aller directement se nicher dans le décolleté de la mariée. Ally bien entendu ne se rendit pas compte de suite...

La cadette DiCésarini avait exigé que le Gambiani de Valrose chevauche en l’air frais, intempéries ou pas, afin qu’il puisse se remettre de sa nuitée de façon plus rapide que s’il avait parcouru les lieux en le coche, là ou il aurait pu roupiller et rêvasser de ses bouteilles et de sa dulcinée. Pendant ce temps, elle pouvait se remettre de ses émotions du petit matin, seule dans le grand confort de cette chose qui roule, et la brasse en tous les sens, filant à vive allure vers des terres peu connues.

De temps à autre, de sa fine doigtée, la jeune femme repousse le lourd brocard des parures qui voilent la fenêtre droite du coche et pointe le bout de son nez afin de bien regarder – voir même admirer – les formes du cavalier qu’elle avait découvert en la matinée, de ses chastes yeux bleus, dormant en toute sa splendeur. Elle rougit et se cale contre la banquette, fermant les yeux avec un sourire honteux mais délicieux étirant ses lèvres.

Le voyage tire à sa fin, les chevaux ralentissent la cadence jusqu’à un arrêt complet alors qu’ils arrivent au grillage de l’entrée des vastes terres. Kay fignole la couronne du Seigneur de Saint-Hilaire, lui qui méprise tant porter ce symbole de sa noblesse, petite soit elle. Elle sourit avec malice et elle va se réjouir de le voir porter tel ornement de son rang.

La pointe d’un doigt caresse l’un des joyaux incrustés en la couronne, caresse qui semble avoir déniché une faille en la fabrication de cette auréole d’or car le joyau se retrouve vite roulant contre le sol, venant arrêter sa galipette contre le petit peton de la p’tiote.

Oops. Grimace s’en suit pendant qu’elle se penche et attrape cette petite perfection scintillante de ses doigts.

Se redressant rapidement lorsqu’elle entend la voix de Valric …

Kathy dépose la couronne à ses cuisses … et note admirablement que le contraste doré sur ses jupons écarlates s’avère tout a fait magnifique et l’admiration ce poursuit sur ce petit bijou, osant reposer la pierre à ce doigt qui, un jour, portera anneau orné d’un précieux comme celui-ci en guise de promesse d’amour en ce lien sacré du mariage. Un jour, soupire-t-elle, sera son jour.

La porte s’ouvre et la noblionne de sang, rêveuse et anxieuse de faire rencontre des heureux mariés, referme rapidement la main gauche contre la pierre.

Seigneur Valentin, si vous souhaitez que je sois à vos côtés pour cet évènement vous allez me faire le plaisir d'enlever ce vulgaire chapeau et de mettre votre couronne!

Avant de sortir du coche, elle prend la couronne de sa dextre et vient gaiement, quoi que nerveusement, la placer sur la tête du guerrier, les cheveux en bataille s’entremêlent à la dorure et cachent ainsi la nouvelle imperfection. Toute fière, elle tapote légèrement la joue de celui qui lui en fait voir de toutes les couleurs, satisfaite de voir en ses yeux, la jouissance (pas tape!) qu’il a de la porter sa couronne.

Voila qui est très bien ainsi … susurre-t’elle bien bas.

Comment contenir ce sourire d’un sincère bonheur qui souhaite tant s’afficher à ses fines lèvres purpurines alors que devant elle, la main tendue, est son cavalier, son aimé, ce guerrier, ce matou, cet homme qui -un temps plus tôt- dodottait sous l’épaisse pelisse d’ours nu comme un vers en l’une des chambres d’invités du domaine familial de la grande famille Savoyarde avec une panoplie de bouteilles vidées …? Oooh quand Tonton Cell prendra connaissance du manque de bouteilles en la cave des vins ! La fille de l’Ancien a bien fait d’accepter l’invitation que le messager de Plaix avait porté pour le fier Seigneur !

Feignant l’indifférence, essayant de retenir son cœur de sortir de la poitrine qui assaille fortement le corset de sa robe, la Miss vient déposer en la grosse pa-patte, sa petite main délicate et pose pieds au sol avec une grâce certaine. Déhanchement discret, pour défroisser ses amples jupes et Kathy Kathe se place, bras sous bras, auprès de Valentin.

Levé du menton, elle vient assurer ses belles grandes prunelles azurées en les iris chatoyantes d’un bleu-gris de son aimé. Après tout, sous la carapace de ce colosse musclé, sous les mots versés avec autant d’assurance devant les assemblées, il y a un homme tendre et affectif qui comble et aime tant combler la jeune femme qui se pend si aisément à son bras, trotti trottant avec lui jusqu’à la salle ou ils pourront finalement féliciter les nouveaux mariés …

La grande salle de réception est finement décorée et parmi tant d’inconnus, la Miss DiCésarini reconnait ce visage bien connu du Duc George. Souriante, elle patiente fidèlement au côté du basin qu’elle aime tant et qui a étanché sa soif tout le long de la soirée passée avec les grands vins Savoyards … il saura la guider en cette magnifique soirée honorant le couple que lui connait, et elle connaitra.

Vous aimes vous, lui murmure-t'elle à l'oreille avant de poser bise à sa joue.

La Douce avait à peine eu le temps de saluer le marié que celui-ci s'était enfuis ? *norf ai-je commis un impair ?* se demanda-t-elle. Mais elle constata du coin de l'oeil qu'il s'était précipité vers l'une de ses invités. Soulagement ! C'est que la Nephe n'est pas habitué à tout ça.

Après avoir longuement détaillé, la décoration de la salle qui avait été effectuée avec beaucoup de goût, elle posa son regard sur les invités qui arrivaient encore en masse, elle remarqua un couple qui s'avançaient vers eux, enfin vers George pour être plus précis, qui semblait d'ailleurs fort bien les connaître. Elle leur sourit, quelques peu surprise par le baise main de Messire Valric, puis se présenta à leur suite.

Valric Gambiani de Valrose, Seigneur de Saint-Hilaire en Lignières, voici ma compagne Kathy-Kathe Di Césarini, petit joyau de la Savoie.

"Enchantée Messire Valric et Dame Kathy-Kathe, je me nomme Nephertiti !"

Elle occulta délibérement, tout comme George l'avait fait la question du mariage. Elle effectua une genuflexion en guise de salut...
Il lui semblait avoir déjà rencontré ces deux personnes, mais la mémoire, pour l'heure lui faisait défaut, aussi ne dit-elle rien.

Deux autres damoizelles vinrent à leur hauteur et George la présenta de nouveau. Elle les salua également, toujours souriante.

Amory tenait Ysa dans ses bras très amoureusement , parlant de leur futur bébé ,qu'ils ne virent même pas le pauvre Jrag . (ben fallait bien une excuse autant que ce soit celle là)

Celui ci très bien élevé s'exclipsa discrètement sans déranger le couple ,qui finit quand même par se rendre compte qu'ils étaient au banquet de mariage .

"Ma chieuse tu veux peut être boire quelque chose ? Et surement gouter à ce magnifique buffet qui nous fait de l'oeil ."

Il tendit son bras à une Ysa radieuse et l'entraîna pour qu'elle se restaure un peu ,il est vrai que maintenant la vicomtesse mangeait pour deux .

Domaine de Gaudemar, une semaine avant.

Géro passa la tête par la porte, les cheveux encore humide du bain salvateur qu’il avait prit après ces deux jours de cheval. Un pli était posé sur la commode, il n’avait pas rêvé, on avait bien frappé alors qu’il se délectait de l’eau chaude. Il essuya un peu mieux sa main sur ses braies et prit la missive.
Il l’ouvrit et se retourna vers sa compagne qui venait de passer une robe légère que l’été autorisait durant ses beaux jours entre les montagnes. D’abord surpris par l’annonce, il n’a rien vu venir et pourtant ce n’était pas faute de les côtoyer …

L’Intendante du DR et le Surintendant des finances nous invite à la réception donnée pour leur mariage. Qu’en dis-tu ?

Il posa ses yeux sur son ventre, sa grossesse n’avait jamais été aussi proche de son terme et un long voyage allait … où était-ce d’ailleurs. Il relu plus attentivement la missive, le Mans fictrefoutre une sacré trotte !!!

C’est au Mans ma nyna, une semaine de route environ …

Le lendemain,

Alexian s’était occupé des bagages et Margaux des provisions pour les premiers jours. Un châle sur les épaules de nyna, les amants allaient quitter leur domaine. Le soleil n’était pas encore sorti derrière le Peyron et la brume du Drac enveloppé encore la campagne.
La voiture au couleur de la famille attendait dans la cours, ils foulèrent graviers. Le cocher ouvrit la porte et Géro tendit sa main à Nyna pour l’aider à monter en voiture. Il lui fit ensuite passer deux gros volumes, il y avait là tout le travail de sa compagne. Il avait tenu a absolument voir l’avancé de ses travaux, assurément des heures de blasonnement et de recopie de patente pour mettre à jour le nobiliaire du duché.

Un cavalier arriva chargé d’un pli, il regarda le scel, un scel vicomtal … qui cela pouvait-il bien être.
Alors que la voiture se mettait en branle, il défit le scel il parcourut la missive et passa aussitôt la tête par la fenêtre criant au cocher d’arrêter la voiture.
Il informa sa compagne de la teneur de la missive, ils étaient invités à une chasse au loup cette fois ci en Périgord-Angoumois. Bien que pas encore sur de participer à la chasse il prit ses effets pour.

[Domaine de Gaudemar, une semaine avant]


La jeune femme rayonnait. Le retour de son amant redonnait à sa vie tout son sens.
Vite elle enfila une robe de sinople légère et confortable qui soulignait en délicatesse les formes de sa maternité avancée.
Elle rejoint Géro dans l’antichambre qui absorbé dans la lecture d’une missive qu’Alexian n’avait pas manqué de leur déposer… elle se mit à rougir en pensant qu’il s’était trouvé un instant devant la porte de leur chambre…
Le regard interrogatif Nyna attendit qu’il lui en explique le contenu.

Un mariage dis-tu ? Huit jours de voyage ? Tu sais bien qu’avec toi j’irais au bout du monde…puis… arrête donc de me regarder comme si j’étais en sucre. Je ne vais quand même pas rester ici cloitré…
Si ça te fait plaisir, nous y allons…

Dans la voiture, la jeune femme bouda un peu… pfff… ils auraient été plus rapide en chevauchant…mais la dessus pas moyen de le faire fléchir. Elle le vit avec amusement prendre son nécessaire de blasonnement… décidément pas de vraies vacances…

Dis –moi… tu ne comptes pas me faire travailler dans la voiture quand même… j’ai bien d’autres idées pour passer le temps…

Malicieuse elle avait rangé ses précieux grimoires sous les sièges rembourrés du carrosse.

Une nouvelle missive arriva alors qu’ils étaient sur le départ … incontestablement le grand fauconnier Royal était sollicité.
Posant sa tête sur son épaule, elle lit avec lui le message, quand, d’un cri, il fit arrêter la voiture puis la regarda d’un œil interrogatif.

Doucement elle lui pris les mains…


Nous y allons… tu sais comme je suis… je me sens bien… nous n’allons pas tout remettre à demain.
Promis, si je sens la fatigue, je me reposerais…

Marylune et Maggie Devertefeuille arrivèrent enfin au banquet. L'adolescente de 14 ans (Maggie) avait oublié le cadeau de noces sur le banc de l'église. Elles avaient du revenir sur leurs pas.

Enfin, les deux damoiselles s'étaient rendues au banquet sans heurt. Marylune se demanda où l'on devait déposer les cadeaux... Elles entrèrent alors, le paquet dans les mains de l'adolescente, espérant que quelqu'un leur indique le rassemblement de présents.

Maggie reconnu Lysesl et tira sur la jupe de sa soeur pour lui indiquer où la dame se trouvait. Son mari l'avait rejoint. Elles allèrent donc à leur rencontre. Illie n'était pas loin, sa tignasse ayant retrouvé son aspect normal. Demoniums était tout près aussi. Et le requin. Quelle chance! Elle n'avait pas eu l'occasion de le féliciter.

Rebonjour tout le monde! Bonjour messire... Tak? C'est bien ça?

Elle espéra ne pas s'être trompée. C'est qu'elle n'avait eu la chance de le rencontrer qu'à son baptême où Lysesl avait été sa marraine.

Puis, un regard mesquin vers le marié. Et tout à coup, un geste bien simple et discret qui pouvait attiser la rage du requin. Il détestait les grimaces et elle s'amusait toujours à lui en faire, évidemment.