Banquet de Mariage de Redshark et Arfee

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Les tables croulaient de victuailles en tout genre, tonneaux et tonneliers avaient été réquisitionnées pour l’occasion, que rien ne manque à la fête.

A cet instant on commençait à se presser sur le parvis de la Cathédrale Saint-Arnarld du Mans, la cérémonie, faute d’homme Saint avait pris du retard, mais tout rentrerait dans l’ordre sous peu, du moins l’espérait-on…La future mariée, profitait du lieu pour une petite prière à cet effet.

Un petit billet avait été laissé à l’attention d’un invité de marque, le Comte du Maine, la note…
Avec pour consigne en cas de contestation, de lui glisser un deuxième billet, celui de la confection des robes.

Les deux amants avaient fait du chemin depuis leur première rencontre, une Gueuse et un Soldat avare, qui aurait parié que leurs chemins ne cesseraient de se croiser pour finir par s’entrelacer.
Depuis ils avaient partagé peines et joies, dans cette vie qui ne se tient jamais tranquille.

Ils avaient fuis les lieux trop fréquentés, ils désiraient une union entre intimes, partager ce moment avec toutes ces rencontres qui les avaient aidés à avancer, tous ceux qui de par la distance ne pouvait faire partie de leur quotidien, mais dont la présence leur était toujours agréable.

Invité

Et voilà ... Ysa s'était endormie dans la chambre de l'auberge qu'ils avaient pris à Vendome ... Amory n'avait pas osé ou surtout pas voulu la réveiller. Pour une fois qu'il était tranquille, au calme ... que sa chieuse lui laissait un instant de répit il en avait profité mais du coup ils seraient sans aucun doute en retard.

Tant pis ils ne seraient pas les seuls. Personne n'était jamais à l'heure pour ce genre de cérémonie et encore moins la mariée quoique là Ysa avait plus de doutes sur la ponctualité du futur marié que de la future ... Elle vérifierait ça à leur arrivée si ils arrivaient un jour ... car ce n'était pas la première fois qu'ils rataient le départ par sa faute ... mais elle avait une excuse et une bonne ! Excellente même ...

Invité

Elle s'était endormit profondément , un léger ronflement venant du lit l'attestait .Il ne la réveilla pas bien trop heureux de ce silence et surtout du fait qu'elle ne gesticule pas dans tous les sens .Sans compter qu'il avait un affreux mal de tête du aux secousses de ce maudit carosse .Pour sur il aurait préféré voyager sur le dos de son étalon mais il ne pouvait pas décemment la laisser seule dans le carosse sans qu'elle ne reste sagement assise .C'est que chieuse elle était née et chieuse elle resterait à tout jamais .Il le savait mais voulait quand même signer .Ah l'amour ,l'amour quand il vous tient.

Une fois qu'elle fut réveillée il essaya de la remuer un peu mais peine perdu ce n'était pas une femme pour rien .Et va y que je me pomponne et que je me peigne et me recoiffe tant de fois qu'il crut en devenir chèvre.

Ils allaient être en retard même plus qu'en retard mais il n'y pouvait rien .

Invité

Il y avait peu de temps de cela, une invitation avait été envoyé au Duc de Thorigni afin de venir assister à l'union entre la Vicomtesse Arfee, et le Vicomte Redshark en leur terre mainoise

Voilà déja un bon moment que Keur et Arfee se connaissaient, du temps où ils n'étaient que de simple gueux, s'occupant respectivement de leur village. Et vu la sociabilité d'Arfee, l'appréciait n'était pas bien compliqué. Et au fil du temps, ils avaient travaillé ensemble, chacun pour leur province ou le Domaine Royal. De cette dernière, Keur avait fait la rencontre de Redshark, Surintendant des Finances qui tenait admirablement sa place.

Thorigni n'avait pas la mémoire des dates, mais ce mariage, il ne voulait pas le rater. Et puis le Maine, il n'y avait jamais mis les pieds. C'est ainsi, qu'il quittait sa Normandie pour venir accompagner Arfee et Redshark dans leur nouvelle vie

Nombre de messages : 1903 Date d'inscription : 08/11/2007

Et voilà, fallait encore qu'elle enfile à nouveau cette fichue robe.

Avec l'été, les cérémonies ne s'arrêtaient plus, et après un court séjour à Paris pour la réception organisée par les ambassades royales, elle était repartie dans le Bourbonnais, avant de reprendre la route vers le Maine pour le mariage de Redshark et Arfee. Cette fois-ci, pas d'intendant pour lui coller aux basques et l'obliger à prendre un coche ou une voiture pour se déplacer.

C'est donc chevauchant une Tralala d'humeur massacrante qu'elle parcourait les nombreuses lieues qui la séparaient du centre du Royaume au Domaine Royal.

Retour...

Peu de temps après estre partie s'installer en Guyenne, quelques semaines à peine à dire le vrai.
Elle n'avoit point prévu de revenir passer quelques temps en ce comté qu'elle avoit tant chéri, mais fini par quitter. Pour des raisons qui luy estoient personnelles, certes, mais elle assumoit totalement son choix. Mesme si laisser son mary seul dans ce comté et loin d'elle ne fut point une idée qu'elle accepta facilement, pourtant elle avoit su dès les premiers jours de leur idylle que jamais, au grand jamais, il ne prendrait la décision de quitter le Maine. Il avoit cette terre dans le sang, autant qu'elle mesme avoit le service de la famille De Vergy-Harlegnan rivé au corps.

Plusieurs jours de chevauchée, puys les frontières mainoises furent dépassées. Et, plutost que de se rendre directement à la réception d'une noce qui avoit tout juste débuté, elle s'en alla en son fief de Chérancé, pour prendre un bain et se préparer. Elle se voyoit mal se présenter à un banquet de mariage vicomtal avec sa tenue de voyage, poussiéreuse à souhait après cette expédition !

Dans quelques heures, elle serait au castel du Mans...

Invité

Une chevauchée, pour revenir sur ces pas. Un mariage encore un, en était la cause. Aprés quelques jours à galoper sur sa monture traversant les chemins normands et alençonnais, il aperçu le castel du Mans. S'arrêtant aux portes pour y laisser sa monture quelques instants plus tard. Les deux personnes qui allait s'unir lui rappelait tant de souvenirs, ami puis marraine.. et ses premiers pas en politique comtal avec Redshark.

Nombre de messages : 406 Localisation : Le Mans Date d'inscription : 01/08/2008

Et le voilà qu'il était demandé partout, que les mariages s'enchaînaient... Eymerick ne comptait plus les lieues parcourus entre le Poitou, l'Orléannais, la Normandie et maintenant le Maine. Pauvre cheval, il en voyait de toutes les couleurs. Car le Eymerick ne perdait pas ses bonnes habitudes, toujours à la bourre le gars ! Mais ce mariage si, il ne l'aurait manqué pour rien au monde. Même mort, il y aurait été, c'est pour dire. Bon, je vous l'accorde, un zombie à un mariage, c'est un peu space, mais bon, on a déjà vu pire... comment ça non !? Et vla que c'est au triple galop qu'il parcourait les distances, ne s'accordant que peu de pause, à lui comme à sa monture. Mais Tonnerre, son équidé, lui restait toujours fidèle malgré tout et allait toujours au bout de lui même pour accomplir les ordres de son maître.

C'est donc rapidement que le Vicomte franchissait les frontières mainoises en direction du Castel du Mans, lieu bien connu de sa personne y ayant séjourné quelques temps quand il était Comte. L' y avait même était retenu prisonnier attaché à son trône le bougre, c'est pour dire. Ouais c'est ça d'être une star, les fans ne veulent plus vous lacher. Bon 'fin bref, revenons au sujet au lieu de divaguer.

Eymerick aperçu donc ses terres au loin sans s'y arrêter et c'est arrivé au Mans, qu'il s'arrêta dans sa demeure afin de se refaire une toilette - l'était tout crasseux et poussièreux le Eymerick - et de s'habiller correctement pour l'occasion afin de rejoindre tout le monde au banquet organisé pour le mariage.

Il avait hâte de voir les nouveaux mariés et était très heureux de cet évènement unissant deux grandes personnes de ce monde. Personnes qu'il appréciait énormément.

Invité

Partis depuis le Berry, le chemin avait été long. les forêts berrichonnes depuis saint Aignan, les vergers et plaines de touraine avec Losses, tours et vendomes avant de pénétrer en maine.

A la vue des forêts mainoises, le cocher s'était arrêté pour vérifié son chemin croyant s'etre trompé et etre revenu au berry... Au parler d'un paysan local, il comprend à peine la langue. il ne s'agit pas de berrichon mais de francas, on est docn sur le bon chemin se dit il avant de reprendre sa route.

Après de longues heurtes, le convoi arrive devant le lieux des noces et se rend vers la salle du banquet n'ayant pu arriver à temps pour les épousailles en l'église.

Lorsque le cocher ouvre la porte, george en descend avant de donner son bras à sa compagne Nephertiti.

ils se dirigent ensuite à l'entrée où il s'adresse au garde de faction,

Mon brave, pourriez-vous annoncer que le duc de berry George le poilu est présent, accompagné de son bailli Damoiselle Nephertiti.

Invité

Le coche s'arrêtait, le voyage avait été long mais Nephe n'en avait rien perdu. Elle avait admiré chaque paysage, chaque villes ou villages traversés. C'était la première fois qu'elle faisait un si long voyage, si loin de chez elle. Les yeux pétillant, elle n'avait donc rien loupé.

Toute souriante, elle attappa le bras que lui tendait George, et cette fois-ci elle ne gissa pas sur la dernière marche du carosse. Miracle !!! avait-elle envie de crier. Mais elle s'abstint, se contentant d'afficher un large sourire. Raffermissant quelques peu sa prise autour du bras de George, elle se rapprocha de lui et ils avancèrent vers un garde. George les présenta, Nephe ne fit aucune remarque et tout deux attendirent qu'on les introduise.

Invité

On y était presque… enfin « presque » …
Toutes les tentatives d’évasion des Demoiselles d’honneur avaient échouées, le témoin avait toujours la chevelure rebelle, mais au moins avait on réussi à habiller tout ce petit monde de leurs robes bleues, plus ou moins sous la contrainte et la menace, mais c’était fait.
L’Archevêque avait réussi à changer sa roue pour reprendre la route et avait commencé son office, cantiques étaient récités en cœur, on se recueillait quand il le fallait…
Le témoin comptant les pierres de l'édifice en attendant le moment de ses interventions sortait de ses savants calculs au bon moment, le témoin de la mariée déjà dépouillée d'une de ses sandales surveillait le Comte...
On avait pris du retard, mais on allait y arriver…

Les serviteurs accueillaient les invités, notant les noms pour pouvoir les annoncer aux époux.

Elle espérait que tout se passait bien, que l’accueil leur serait agréable et que bientôt ils pourraient les rejoindre.

On attendait plus que l’Archevêque pose les bonnes questions, qu’ils donnent les bonnes réponses, et que le Comte arrête d’objecter à la cérémonie… ce serait pas mal...
Enfin, on avait une Brunette prête à lui jeter ses sous-vêtements pour l’occuper le temps qu’ils puissent finir, une Blondinette qui même dépouillée de force de ses armes pouvait s’avérer très coriace, on allait y arriver…

Du moins c’est ce qu’Arfee se répétait en litanie…
On va y arriver, on va y arriver… on y est presque…

Invité

Deux cavaliers arrivèrent. Ils venaient de Champagne exprès pour le mariage d'Arfee et Redshark. Ces deux à qui ils avaient retourné l'invitation pour deux jours après leur mariage. Ils se présentèrent devant les serviteurs et c'est lui qui prit la parole :

- Le bon jour. Veuillez annoncer Koroseth, Juge de Champagne et Oniki, Commissaire aux Mines de Champagne, je vous prie.

L'un des serviteurs se rendit vers la mariée d'un pas pressé et revint en leur indiquant le chemin. Oniki prit le bras de Koro et ils se rendirent vers Arfee qui avait l'air... eh bien, comme une mariée le jour de son mariage ^^ Ils ne voulaient pas la déranger, elle viendrait probablement les voir dès qu'elle aura une minute à elle.

Invité

Un couple était présent dans la cathédrale. Ils avaient reçu tous les 2 une invitation pour le mariage de leur ex collègue et amie Arfee.
Doudou, le Vicomte de Tourcoing et seigneur d'Audernarde et Lafred, dame d'Artevelde étaient vêtus de beaux vêtements comme savent les faire les célèbres tisserands du nord.

Banquet de Mariage de Redshark et Arfee Mariagearfeecopie2

Banquet de Mariage de Redshark et Arfee Mariagearfeecopie2

Ils regardaient amusés ce mariage peu conventionnel avec une pointe d'envie. La soirée s'annonce agitée !

Invité

Enfin ! Ils étaient mariés.
Bien entendu la cérémonie ne s’était pas achevée sans heurts, une belle frayeur devant le coffret des alliances vide.
La Procureur qui se retrouvait avec une épingle dans le séant, et maudissant le témoin de la mariée.
Une blondinette qui avait par miracle réussi à ne commettre aucune boulette durant toute la cérémonie, se retrouvée affolée de tout son long sur les marches menant à l’autel.
La brune se débattait dans sa robe trop serrée n’ayant pas prévenue la mariée de l’heureux événement à venir.
On avait pas échappé aux regards désespérés des mariés et de leurs témoins quand on leur demanda de sceller le document… pas un seul n’avait pris la précaution d’en posséder un.
Somme toute, il n’y avait que la Rousse qui s’était bien tenue, mis à part sa tentative de dissuasion.

C’était fait, ils s’étaient jurés amour et fidélité, s’étaient passé la bague au doigt, et avaient même un papier pour le prouver.
Il était temps de festoyer, de toute façon on avait pas pu retenir les soiffards du coin qui avaient déjà quitté la Cathédrale.

Tout en se préparant pour le banquet, oui un peu encombrante la panoplie complète, fallait s’alléger pour la suite, Arfee jeta un œil sur les personnes déjà arrivées.

Un petit sourire nostalgique aux lèvres, tous ces noms lui rappelaient tant de souvenirs.

Le Duc de Thorigni, elle ne se souvenait même plus de leur première rencontre, comme si elle l’avait toujours connu. Il lui avait toujours ouvert sa porte quand elle avait besoin de conseil, avaient toujours partagé la même vision des choses, leurs discussions lui avait ouvert l’esprit sur certains sujets.
Avec le temps, une solide amitié c’était liée, ne perdant jamais le contact, et appréciant toujours sa discrète compagnie.

Des figures de la vie Mainoise, elle ne les avait jamais rencontrées, mais savait le respect et l’affection qui leur était porté dans la région.

Son improbable fillot, souvenir d’un de ses voyages, elle avait pris la mauvaise habitude de toujours vouloir ramener un Mainois chez elle en « souvenir », mais ne s’attendait pas cette fois là à se retrouver à devenir la marraine du CAC en place.
Depuis l’affection s’était enracinée dans leur relation.

Petit sourire de nostalgie en souvenir de Danton.
Le poilu… qu’est ce qu’elle en avait entendu parler… Danton ne tarissait jamais d’éloges sur sa personne, le Très-Haut savait qu’il ne plaçait pas sa confiance facilement, et ceux qu’il considérait comme des amis sincères, on ne les comptait que sur les doigts d’une main, Le Poilu en faisait parti.
L’amitié profonde et sincère que se portaient les deux hommes, Arfee en avait gardé un souvenir impérissable.
Ce n’est que bien plus tard qu’elle avait sa connaissance, quand elle avait voulu rentrer au cabinet, Danton aurait été fière, qu’elle y rentre par ses propres moyens sans le mentionner.
Une petite pensée émue pour son ancienne compagne qu’elle avait apprécié sincèrement, heureuse de voir qu’il semblait avoir retrouvé la joie de vivre et impatiente de rencontrer la « bailli ».

L’ancien CAC de Champagne, nouvellement rencontré, ainsi que sa compagne, CAM de Champagne, tout deux rencontrés dans le cadre de leurs fonctions.
Il fallait bien quelques compensations à son travail, de nouvelles connaissances, de nouvelles amitiés, voilà de quoi compenser le côté tyrannique de sa fonction.

Et pour finir, Le Vicomte de Tourcoing et Dame d’Artevelde…
Vieille amitié avec ce Vicomte qui n’avait pas encore de couronne sur la tête lors de leur première rencontre, solide amitié que le temps n’avait fait que renforcer.
Petit sourire amusé à la lecture du nom de la Dame…, la pauvre, Arfee avait parfois abusé de sa gentillesse.
Elle laissait toujours sa porte ouverte, se rendant toujours disponible pour les questions les plus tortueuses et incongrues qu’elle avait pu lui poser, se rappelant encore de leur dernière rencontre.
« Mais comment vous arrivez à toujours trouver des questions aussi abracadabrantes ? »
Arfee ne put s’empêcher de pouffer de rire. Mais la Dame avait toujours cherché des réponses, sans jamais se montrer désagréable, bien au contraire…

Enfin prête, elle alla rejoindre son époux voir si ce dernier était prêt, elle faillit en sautiller sur place, ça y était, elle pouvait l’appeler ainsi, « son époux ».
He be… c’po trop tôt… ne put elle s’empêcher de penser, se remémorant cet avare de soldat Mainois rencontré lors de la dernière guerre.
Il était temps d’aller rejoindre leurs invités, et après lecture des noms, elle exultait à l’idée de revoir ses amis.

Invité

Enfin la cérémonie était terminée .Sans l'intervention du comte du Maine il se serait fortement ennuyé voir endormi .Mais là il venait de récupérer une Ysa rouge s'éventant avec le bouquet de la mariée .Encore ces hormones qui lui jouaient des tours .Il l'attrappa par le bras et la fit sortir rapidement de la cathédrale sentant le malaise de sa brunette arriver .Il la maintenat fortement par la taille afin qu'elle ne prenne une grande bouffée d'air frais .Pis quand elle fut un peu mieux et que son visage avit retrouvé un peu de sa couleur et elle de sa fraîcheur il la conduisit au carrosse .

"Il va absolument falloir que tu changes cette robe qui te boudine affreusement .Pour le coup là tu ressemble vraiment à une paupiette ."

Il rit se souvenant de la première fois où il lui avait donné se colibet .Elle fronça les sourcils mais avant qu'elle n'ouvre la bouche il plaqua ses lèvres sur les siennes .C'était la méthode la plus efficasse qu'il avait trouvé pour la faire taire .

Une fois qu'il l'eu littéralement poussé la tête dans le carrosse après moultes efforts elle reussit à lever la jambe et à pénétrer de moitié dans ce maudit moyen de transport .
Quand un boum retentissant se fit entendre.Il l'a regarda l'air de dire "ben te gêne surtout pas pour moi quand il comprit ,comme il le craignait que les coutures de sa magnifique robe bleue ,venaient de lâcher .Il fut pris d'un fou rire qu'elle stopa net d'un regard noir .
Le pauvre Amory baissant le nez sur ses chausses .Mais il ne put s'empêcher de relever la tête et de voir un ti bourlet récemment apparu déborder de la couture fendue .
Il ne put que rire davantage ce qui ne calma pas la vicomtesse qui se mit à gesticuler de colère .
Cela n'arrangeait pas ses affaires plus elle bougeait plus les coutures cédaient et plus Amory riait .

"Mon amour ne te fâche pas ,je t'assure que tu serais à ma place tu ne pourrais t'empêcher de rire .Monte vite évitons que tu ne devienne l'atraction de fin de cérémonie ."

Il poussa un grand coup sur le postèrieur d'Ysa qui bien malgrè elle fut chargée dans le carrosse .Elle ne lui décrocha pas un mot tout le long du trajet qui les menaient à l'auberge ,c'est à dire trois rues plus loin (si si si les nobles sont un ti peu fainéants^^) .

Il la couvrit de sa cape afin de cacher sa presque nudité vu ce qu'il restait de la dite robe ce qui permit pour une fois à la vicomtesse de ce préparer dans un temps tout à fait raisonnable .Et seulement après trois heures à faire des trancher et a rouspéter Amory vit arriver une vicomtesse radieuse et toute pimpante .

"Ben c'est pas trop tôt !!!Moins une j'allais aller boire une tite chopine en taverne ."

Nouveau regard noir , celà devenait une habitude , elle le houspilla en disant qu'ils allaient être en retard .Amo leva les yeux aux ciel .AH les femmes je vous jure pensa t'il !!!!!Quand c'est pas les hormones ,c'est la mauvaise fois .....

Ils repartirent une nouvelle fois dans ce maudit carrosse pour se rendre à la réception où presque tout le monde était arrivé .
Ils firent une entrée discrète ,au moins plus discrète que leur sortie de la cathédrale .Amory tendit son bras à Ysa puis se pencha pour l'embrasser tendrement .

"Tu vois nous y sommes et personne ne s'était rendu compte de notre absence .Et puis Arfée connait sans doute ta ponctualité ,donc il n'y a pas péril en la demeur ."

Invité

Le marié arriva enfin au banquet, il lui semblait que la cérémonie religieuse avait duré de longues heures, et il semblait épuisé, plus moralement que physiquement. La vision des invités le remit d'aplomb et il lacha pour la première fois la main de son épouse depuis la sortie de la Cathédrale, afin de les saluer un à un. Il trouvait la grandeur du mariage idéale. Ni trop petit, ni trop grand, tout était parfait.

Quelques Mainois ou ex-Mainois qui n'avaient pas pu se déplacer au Mans étaient là. Erwelyn et Methea, souvent en vadrouille, pour les ambassades ou pour le plaisir. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus vu Methea, qui était surement le seul ambassadeur utile du Comté. Il fut content d'apprendre qu'Eloin viendrait également passer le bonjour, elle qui avait décidé de quitter le Maine récemment.

C'est principalement Arfée qui avait géré les invitations, faut dire qu'elle connaissait du monde un peu partout.

Le Domaine Royal était évidemment bien représenté, avec notamment le très discret Duc de Thorigni. Red avait bienaimé son passage au CDR et il espérait qu'il reprenne la politique ducale normande rapidement.

Mais l'invité le plus connu n'était sans doute pas du Domaine Royal, loin de là. Le marié sourit en s'approchant du récent candidat à la Pairie berrichon, encore un ami d'Arfée. Il se rappela au passage son voyage vers le Berry pour essayer de le défendre contre d'excités Tourangeaux. Ce qui avait valu de porter longtemps un mandat du Berry, qu'on lui avait réclamé maintes fois avant qu'il ne puisse enfin le rendre.

Alors, Duc Georges, comment se passent les affaires berrichones ? Et vos relations avec vos amis de la Pairie ?

Merci d'être venu, et accompagné en plus, enchanté.

Eymerick était là aussi, mais il cotoyait déjà au conseil mainois. Quoique, ce ne serait plus le cas, puisque Red avait enfin réussi à rendre sa clé, même s'il soupçonnait le Comte d'essayer de lui remettre dans la poche discrètement.

La Champagne était bien représentée, ils avaient déjà pu voir Ysa, accompagnée de son compagnon, à la Cathédrale, Koroseth et Oniki venaient également, le poste d'Arfée lui donnait l'occasion de cotoyer tout ceux qui touchaient à l'économie dans le DR, ça en faisait des connaissances.

Même les Flandres étaient présentes avec le Vicomte de Tourcoing, encore une ancienne connaissance d'Arfée. Redshark se fraya un chemin en saluant tout le monde jusqu'aux petits fours, il n'avait pas réussi à manger de la journée, bouffé par le stress, il allait pouvoir se rattraper.

Invité

La cérémonie était enfin terminée, illie façon bleuet arriva au château en boitant, faut dire qu'avec une chausse en moins ça aide pas, les cheveux a moitié défaits, elle attrapa une étoffe de tissu noir qui trainait sur une chaise, ne sachant pas a qui elle était et ne voyant personne a l'horizon, continua son chemin discrètement.
Pas loin de la salle de réception, elle décida de s'arrêter dans un petit salon et de refaire une mise en état de son allure. Elle arracha les derniers morceaux de dentelles sur sa robe qui la faisait ressembler a une choucroute, retira les dernières épingles de sa chevelure et secoua la tête, soulagée de voir sa crinière brune retrouver sa liberté. Pour la démarche, elle se trouvait bien embêtée, aux grands mots les grands remèdes, elle retira la chausse restante et se retrouverai pieds nus espérant que son cavalier ne soit pas trop mauvais danseur et ne pas finir les pieds emplâtrés.
Tout ce bleu!! bleu dragée de sa robe qui lui faisait mal aux yeux, elle pris l'étoffe de tissu noir et se la noua autour de la taille pour atténuer la vue d'ensemble. Restait le bustier trop serré qui l'empêcher de respirer, elle essayait en vain de dénouer les lanières dans son dos.
Il était déjà tard, il ne fallait pas que la témoin traîne pour rejoindre les mariés et les invités mais le couché de soleil lui faisait de l'oeil par la fénêtre, elle ne pu résister a ce petit rituel qu'elle s'octroyait depuis bientot 4 mois, la position du château lui offrait une vue imprenable et elle n'en n'avait jamais raté un; seul moment de calme et de rêves qu'elles s'etait permise en ces lieux. mais petit moment de mélancolie ce soir, elle savait que c'etait bientot fini, dans quelques jours elles rendrait les clefs de son bureau, probablement celle de sa maison aussi et prendrait la route; elle restait la devant la fenêtre regardant le mélange de couleurs rouges orangées perdues dans ses songes.

Invité

Chaud ... beaucoup trop chaud ... heureusement la cérémonie était terminée, ils allaient tous pouvoir enfin sortir de cette fournaise mais en regardant les différents visages Ysa se rendit compte qu'elle devait être la seule à avoir chaud ...

Elle retrouva enfin Amory qui s'empressa de la faire sortir tout en la maintenant de peur qu'elle ne s'effondre. Mais là il la compara à une paupiette ... elle sa future femme, elle qui portait leur enfant ... Elle se retourna vivement les sourcils froncés afin de protester mais il ne lui en laissa pas le temps, il colla ses lèvres aux siennes pour la faire taire. Pfff trop facile ça mais elle ne répondit tout de même pas. Il la poussa ensuite sans ménagement dans le carrosse et là ce qui devait arriver arriva ... elle savait qu'elle aurait du prendre toutes les précautions du monde pour monter mais non la brute qu'elle avait derrière elle n'avait pas compris .... Elle lui jeta une regard noir dont elle seule avait le secret quand il se mit à pouffer de rire. Mais non elle ne ferait pas d'esclandre sur le parvis de la cathédrale elle saurait lui rappeler plus tard. Elle prit donc place dans le carrosse, la mâchoire serrée.

Petit tour rapide par l'auberge toute proche où ils avaient pris une chambre et trente minute plus tard ils étaient repartis. Oui trente minutes et pas trois heures ... les hommes n'ont pas la même notion du temps que les femmes ... ce n'est pas nouveau. Enfin ils finirent par arriver au lieu des festivités, Ysa ayant revêtue une robe d'un rouge profond qui cette fois ci lui allait à merveille et dissimulait même ses formes naissantes ... Elle prit le bras d'Amory avant de répondre à son baiser puis ils s'avancèrent lentement dans la salle à la recherche de visages familiers.

Invité

La cérémonie terminée, tout le monde prit la direction du Château pour la réception. Elle ne fit pas exception à la règle. Aussi, après avoir félicité les mariés et salué Mgr Marc L'Ancien, elle prit elle aussi le chemin du Château.

Elle marcha la courte distance qui séparait le Château de la Cathédrale, en profitant pour se délier les jambes et pour s'assurer que le petit incident à la Cathédrale n'avait laissé aucune trace. Elle avait repris une teinte rouge tomate à la pensée de cet incident mais heureusement rien n'y paraissait. Pour une fois elle était contente de porter tous ces jupons sous sa robe.

Le trajet se fit sans incidents, et peut-être même trop rapidement.
Perdue dans ses pensées, elle aurait pu passer tout droit si ce n'avait été du réflèxe automatique d'entrer dans le Château.
Une fois à l'intérieur, elle dû se concentrer pour se souvenir où avait lieu la réception. Elle fréquentait plusieurs ailes du Château mais vraiment pas souvent les grandes salles...

Tout près de la salle, elle vit une Illie légèrement transformée qui regardait par la fenestre.
De voir la CAC lui rappela qu'elle avait 2 objets lui appartenant... Elle s'approcha d'elle.

Bonjour Illie...
J'aime mieux ta coiffure ainsi, mais j'avoue que j'ai une partie de moi qui aurait souhaité que tu la garde attachée un peu plus longtemps.
Elle ne put s'empêcher de rire et lui tendit l'objet de malheur.
Je crois que ceci t'appartient.
J'ai aussi quelque chose d'autre pour toi...
Elle lui tendit la chausse qu'elle avait récupéré avant de partir.

Elle regarda à son tour par la fenestre, admirant le spectacle de la nature.
Son regard se porta un peu plus loin vers l'horizon, espérant apercevoir son mari. Il devait venir la rejoindre si son escorte s'était bien déroulée. Mais pour le moment, rien en vue...

Un soupir, puis elle s'éloigna de la fenestre.
Je crois que nous ferions bien d'y aller avant qu'on ne lance les gardes à notre recherche.
A moins que tu n'attendes un certain Comte...

Invité

Sur la route, entre le BA et me Maine.

pataclop pataclop pataclop
Fichu canasson ! Avance plus vite. Tu vas me faire arriver en retard.
pataclop pataclop pataclop
Long soupir

Quelque part, devant un Chateau, au Mans

- Oui, Jrag de Marigny, je suis invité au banquet, oui, garde, voici mon invitation. Le banquet est par où ?
- La-bas, tout droit.
- Ben voyons, comme toujours.

Comme dans le souvenir d'un chateau perdu en campagne Champenoise, Jrag se dirigea dans la direction indiquée... après mains détours, il perçu cependant des éclats de voix émanant d'un peu plus loin, et se dirigea vers eux. Visiblement, c'était là. Un petit regard au valet qui se tenait à l'entrée de la salle, et il pu enfin pénétrer dans le lieu où flottaient des odeurs de banquet et de parfums en tout genre... Après un petit coup d'oeil, il aperçu les mariés, ainsi qu'Ysa, et son compagnon, qu'il ne connaissait pas encore autrement que de vue, ainsi que beaucoup de gens qu'il ne connaissait pas du tout. Se disant qu'il irait féliciter les mariés lorsque ceux-ci auraient finit d'accueillir les invités, il se dirigea vers Ysa, non sans avoir auparavant saisit une coupe, et lui chuchota en arrivant derrière elle...

J'espère que la coupe que j'ai en main provient de votre réserve personnelle, Vicomtesse ?

Il accompagna ses propos d'un salut, puis se tournant vers Amory

Messire, Je me nome Jrag. Je crois que nous n'avons jamais été vraiment présenté, bien que j'ai entendu parler de vous à plusieurs reprises déjà.

Petit clin d'oeil à Ysa

En retard...

Elle arrivoit après les mariés, comme elle s'en doutait. Sa jument ayant perdu un fer aux environs de La Rochelle, quelques jours seulement après estre partie de Bordeaux, elle avoit du rester plusieurs heures en attente d'un maréchal-ferrant appelé en urgence.

Sa besogne achevé et l'homme payé, elle avoit pu repartir, ménageant cette fois un peu plus sa monture par peur de voir survenir un nouvel incident, qui fort heureusement ne vint point troubler son voyage.

Estrange sentiment qui l'envahit à l'entrée en Maine, sorte de mélancolie meslée à une certaine joie, tandis que divers souvenirs s'imposent à elle.
La traversée de la cité mancelle se faict en silence, les badauds estant habitués au passage des attelages se dérangeant sans rechigner.

Dans la cour du castel, elle met pied à terre, et emmène Noisette aux écuries. Contre un écu envoyé à un palefrenier, elle luy laisse les rênes de l'animal, ayant auparavant pris soin de déposer son épaisse cape de voyage dans les fontes de la selle.
Un salut aux gardes qui luy répondent par un signe de teste, ne l’ayant point oubliée, elle, la précédente chambellan du comté, puys elle entre dans le palais des comtes du Maine, et constate avec un mince sourire que rien n’a changé depuys son départ. Un couloir, quelques vestibules, et enfin, la salle des banquets, jà occupée par une bonne dizaine d’invités, et par les mariés, en discussion avec un homme d’une certaine importance, vu la richesse de sa vesture. Un collègue feudataire, certainement…

Eloin lisse les plis de sa robe aux couleurs de son fief, un tant soit peu nerveuse pour sa première sortie en public depuys la naissance des jumeaux, entre dans la salle et adresse un respectueux salut à tous ceux que la jeune mère cognoist d’une manière ou d’une aultre.
Un grand sourire vient accueillir la présence de Lys, et elle se dirige à pas rapides vers son amie qu’elle gratifie d’une accolade qui pourroit fort paraistre inconvenante à ceux qui ne sont point habitués aux démonstrations affectives.

Lys ! Je suys heureuse de te revoir ! Comment vas-tu ?

Rapide regard à cette femme épanouie, appréciant du regard la tenue d’icelle. Son amie avoit toujours su s’habiller en fonction des circonstances, à la différence d’elle-mesme qui passoit souvent de longues heures devant sa petite armoire, en se demandant ce qu’elle pourroit bien enfiler pour l’occasion !

Invité

illie vit rentrer lys dans la pièce et lui tendre une épingle a cheveux, une peu confuse illie s'excusa

je suis désolée, je ne pensais pas qu'elle allait atterrir sous ton postérieur.

lys lui tendit alors sa chaussure droite

Ah merci, ca m'évitera de nettoyer le sol avec mes pieds

illie remit ses chausses, bien plus a l'aise pour ce déplacer

oui tu as raison, il faudrait qu'on y aille, heu....le comte....heu oui....heu....

Se sentant pour le coup mal a l'aise a la question, elle devient rouge comme une pivoine

Ah bah tiens regarde, c'est lui qui arrive non? illie lui montra le cavalier arrivant dans la cour du château a travers la fenêtre.

je vais aller a sa rencontre, il serait capable de retourner a sa sieste l'animal, je te rejoint dans un instant.

illie quitta la pièce a la rencontre de demo, a peine arrivée dehors qu'un cheval pila net devant elle la bousculant et l'éjectant cul a terre.

Invité

Le comte avait du passer régler des affaires urgentes en sortant de l’inoubliable pilule… célébration à la cathédrale. Il arriva donc au château au grand galop pour rejoindre sa cavalière qui devait déjà imaginer qu’il ne viendrait pas. Demoniums pénétra dans la cour du château toujours au galop, laissant juste le temps aux gardes de s’écarter, manquant de heurter quelques invités et s’arrêtant dans un magnifique dérapage comtal sur les pavés.
En descendant de son fidele destrier, il vit Illie assise sagement à l’attendre.
Bah alors ! On s’ennui sans moi ?
Hum…toi pour être assise de la sorte t’as déjà bien arrosé les noces…
Bon c’est déjà une bonne nouvelle ! Ces radins des finances ont prévu à boire !
Il lui tendit ensuite une main pour l’aider à se relever tant elle avait l’air déjà bien alcoolisée.
Allez viens ! On va aller voir ça de plus prés.

Invité

illie grommelait et vla le comte qui l'accusait d'avoir bu, certes elle comptait pas sans privé mais ce n'était pas encore le cas, se relevant avec son aide elle lui répond :

Moui c'est moi qui et bu et c'est toi qui sait pas contrôler ta bourrique! encore parti a trainer les tavernes du coin toi!
Vi allons y, sinon on vas croire qu'on vide les caisses ou qu'on veut s'emparer du maine qui sait..

ils rentrèrent, se dirigèrent a la salle de réception et allèrent directement vers la buvette et dit au comte doucement.

Faut gouter et marquer les bonnes cuvées, après faudra en sortir discrètement et aller cacher ça dans tes appartements

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» Redshark (Escroquerie pain) 25/02/1456 [JUG - Relaxe]