Un bourguignon dans les parages.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 02/03/2012

C'était fait, le bourguignon terminerait bientôt sa tournée dans le domaine royal et cette étape était l'étape mainoise. Il se savait apprécié et il se savait détesté, c'était l'apanage des justes et il l'acceptait bien volontiers. Il mit donc pied à terre dans la cour et confia le destrier à un valet.

Pourpoint rouge sang frappé d'un corbeau, le bourguignon se présenta à une sentinelle. Le cliquetis de sa toison d'or sur sa cuirasse accompagnait ses pas.

Holà ! Fais prévenir sa grandeur que le duc de Bouillon est présent et qu'il demande audience.

Nombre de messages : 665 Date d'inscription : 12/10/2009

L’interpellé couru jusqu'au bureau de la comtesse et toqua deux petits coups discrets avant d'entrer.
Très essoufflé par cette course il eut du mal à articuler.
Votre gran...deur...Le Duc...de...
Oui...le duc de...
De...Bouillon est...Là
Le duc de Bouillon...C'est qui ça?
Déjà des ducs elle en connaissait pas beaucoup. Mais celui ne lui disait rien. Le valet qui avait du mal à reprendre son souffle montra un endroit sur son buste.
Corbeau.
Et paf! La petite lumière qui s'allume dans le cerveau de la brune.
Haaaaa mais oui! Le duc de Bouillon!
Remerciant le serviteur, elle se leva et descendit à la rencontre du visiteur non sans pester un peu pour la forme contre ces élections royales qui lui prenaient un temps monstrueux.

Votre Grâce, le bon jour.
Petite révérence de circonstance.
Que me vaut le plaisir de votre visite?
Question de pur forme. Devait pas y avoir cinquante raisons pour qu'un candidat au trône se déplace jusqu'ici.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 02/03/2012

Et au duc de saluer la comtesse comme il se doit.

La raison de ma visite ? Votre sourire ! Oui je suis juste venu pour votre sourire qu'on m'a conté. Voilà tout. Je vous souhaite la bonne journée.

Il salua de nouveau et fit mine de partir avant de claquer des doigts.

Ah ! quel impoli je fais ! Puisque je suis chez vous, sans doute aimeriez vous discuter avec moi de l'avenir de la France et notamment du Maine ? Après tout, je serai ravi de m'accaparer votre présence et discuter de cela... Si le sujet devient trop ennuyeux, nous changerons de sujet.

Sourire amusé sur le visage du rapace.

Cela vous convient-il ?

Nombre de messages : 665 Date d'inscription : 12/10/2009

C'est bête une femme...Un compliment, même si elle savent que ce n'est pas la vérité, et elles sont contentes.
Conséquence direct de celui là son sourire s'agrandit encore. Aller! On reprend ses esprits et on répond.

Je ne pense pas qu'un tel sujet puisse m'ennuyer.
Mais venez je vous en pris, ne restons pas dehors par ce froid.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 02/03/2012

Vous suivre ? Avec grand plaisir ! Il est vrai que le froid est mordant et je pense que ça serait fort déplacé que j'ôte mon pourpoint pour vous couvrir les épaules.

Sourire vraiment satisfait de lui même et de sa provocation.

Sans doute qu'une petite salle calme, une cheminée bien alimentée, un peu de vin feront l'affaire non ? Puis si vous n'avez point de sièges ni de table, une peau étendue au sol devant la cheminée ferait office de bureau.

Puis lui tendant le bras.

Bien que ce castel est votre, puis-je vous offrir mon bras ?

Nombre de messages : 665 Date d'inscription : 12/10/2009

A l'évocation de l’effeuillage possible du duc, la comtesse sentie le rouge lui monter aux joues.
Y a des trucs comme ça qui exacerbe l'imagination. La peau d'ours et la cheminée en font partie. Pour elle en tout cas. Et allez donc vous enlever des images de la tête quand elle défilent au plus mauvais moment...
Tendant de se reprendre elle sourit chaleureusement et pris le bras proposé.

Avec joie! Mon...bureau est au premier.
Ha c'est sûr ça changeait radicalement des manières mainoises! Mais bon vu le nombre de noble homme dans son comté, on ne pouvait pas non plus les blâmer.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 02/03/2012

Poussons à l'extrême ! Aurait hurlé le balbuzard, mais bienséance oblige, il tient un autre langage ayant le même but.

Le rouge aux joues vous va bien, est ce le froid ou moi ? Si c'est le froid je le jalouse, si c'est moi après le rouge aux joues je pourrais vous arracher quelques soupirs ? je connais quelques tour de magie pour cela, bien que je sois piètre prestidigitateur.

Mimant la réflexion.

Mais je sais faire apparaître, non pas un lièvre dans un chapeau, mais un baiser sous une oreille de comtesse. Mais nous en reparlerons à l'abris "du froid". Il ne manquerait plus qu'on me surprenne le bec dans votre décolleté pour qu'on s'exclame au "Dévergondés !". Vous seriez alors obligez de me gifler pour me faire arrêter alors qu'à l'abri vous pourriez me réclamer de continuer. Alors vraiment ne prenons pas ce risque.

Nombre de messages : 665 Date d'inscription : 12/10/2009

Non mais pourquoi il fait ça! C'est déjà assez agaçant de ne pas contrôler la couleur de son visage sans qu'en plus un homme prenne un malin plaisir à la faire virer au cramoisi. Surtout ne pas répondre pour ne pas s'enfoncer.
Le forçant à avancer en faisant le premier pas, la comtesse gardait le regard résolument sur ses pieds.

Oui oui le froid...Rentrons.

» Un brun dans les couloirs