Candidature Taf

Entre à son tour, ayant été prévenu que le berrichon était là. Tout comme le corbeau, elle n'y avait pas cru au départ. Le culot de certaines est sans commune mesure parfois. Mais on lui assura que si si, il était bien là.
C'est laissant son fils à Briana qu'elle vint alors à la rencontre de l'inconnu. Pas qu'elle le pense en danger, mais elle préfère éviter tous risques.

Saluant toutes les personnes déjà présente, elle n'avait nul besoin de lire le programme, elle le connaissait presque par cœur. Alors autant aller dans le vif du sujet hein car même si pas mal de point lui avait fait bouillir le sang, notamment concernant les Ordres Royaux, il y en a un qui la fit carrément lâcher son verre.

Bonjour, Karyaan le Verdier Lómàlas, Comtesse de Beaumont-sur-Sarthe, ex-Dauphin de France. Pendant qu'on nous amène boissons chaudes ou pas, on va lancer les festivités si vous voulez bien.
Pourriez vous préciser ce passage là s'il vous plait ?

Citation :

La Curia Régis sera dissoute et les Pairs assumeront les fonctions actuellement gérées par la Curia Regis. La Pairie gèrera le Domaine royal au nom du Roy ainsi que les relations avec les provinces dans le respect de chartes et des principe de liberté des provinces et de l'authentique lien vassalique.

Parce que je dois bien avouer que ça me laisse... perplexe.

J'ignorais que vous étiez juge de ,la crédibilité des candidats. Seul le peuple de France, à travers ses curés, ducs, comtes, maires et élus est juge de la crédibilité d'un candidat.

Si un mainois a fuit en Berry avec de l'argent volé, que le Maine demande au Duc de Berry de le mettre en procès. A ma connaissance, aucun dossier de ce genre n'est arrivé en Berry. Et j'attire votre attention sur le fait que je ne suis ni Duc de Berry, ni procureur ni prévot ni juge de Berry !

Je peux comprendre qu'une volonté de réforme importante des instances parisiennes vous fasse peur si vous faites partie des parisiens apeurés à l'idée de rendre quelques libertés confisquées aux provinces de france. N'oubliez vous pas que, la politique des roys précédents conseillés par vos amis de la pairie a amené deux provinces à quitter le Royaume de France et d'autres provinces qui suivent le même chemin. Tout cela malgré des guerres coûteuses payées par les ressortissants du domaine royal

Cela vous convient ? Pas à moi, voilà la grande divergence entre nous madame !

Soupir... Jaspinades à la mainoise. Un air de Berry en somme

Comtesse, j'aime votre dérive du débat vers un jugement du FIER... Ma foi, si vous vouliez une opposition à mon parti, emménagez en Berry, apprenez qui et ce que sont les berrichons. Ensuite vous jugerez en connaissance de cause. Dès lors, votre jugement sera vraiment recevable puisque d'expérience.

Vous me reprochez une morale à deux deniers. N'eût été la courtoisie je vous renverrai la chose.

Vous me demandez au sujet de Constantin de me positionner: Je ne suis pas Duc de Berry, ni Juge, ni Prévôt, ni Ambassadeur près votre Comté. Mais Capitaine. Vous savez sans doute les missions et compétences d'un Capitaine.
Sans plainte officielle de la part de votre gouvernement ou du représentant du Maine en Berry, rien ne peut être entrepris. Reconnaissez au moins cela.
En soulignant que Maine et Berry n'ont plus de traité en ce sens... Autre conséquence de la guerre.

Ainsi donc vous encensez la politique entamée par feue la Reine Beatrice et poursuivie en plus de durcie par feue la Reine Nebisa... Ce sont bel et bien ces politiques qui ont mené deux provinces vers l'indépendance. En plus de la ruine générale du Royaume. Tout ça pour quoi?
La paix, non seulement elle est là, mais feu le Roy Louis-Vonafred a implicitement reconnu l'indépendance Angevine au moins. Il me semble même qu'on puisse vous imputer cet état de fait. Puisque Dauphine vous fûtes.

Mais oui! Revenons au propos premier de ma présence ici.

Je regrette que vous n'ayez le souci de ce que je pourrais faire concernant les finances et économies du Domaine Royal en général et du Maine en particulier.
A moins que ces états ne vous semblent pas plus importants qu'une réforme de la Pairie? Pas plus que la présence ennemie au large de la Normandie?
Sans doute avez-vous raison, autant éluder cela tant on s'achemine vers l'inconfort.

Prenez-moi de haut si tel est votre plaisir, battez-moi froid. Mais de grâce ne me pensez ni idiot, ni inconséquent. Et en tout cas pas ni informé ni préparé.

Le visage avait beau être de marbre et le ton froid, il n'était pas dupe et certainement pas impressionné. L'opposition il connaissait malgré ce qu'elle croyait savoir.