[RP] Visite touristique du Vicaire Général de Tours.

[sur la route du chateau]

Il croisa sur le chemin du chateau du Maine, un groupe d'hommes qui trainait avec eux quelques carcasses d'animaux fraichement chassées, le plus grand s'approcha de lui et le regarda à la lueur de sa torche. Un chevalier tira un léger coup sur les rennes de son cheval, qui s'arrêta dans un hennissement et se planta devant Minlawa.

Holà! Que fait un homme en bure sur les routes d'un bois si sombre la nuit? N'aurions nous pas un pillard?

L'homme à cheval regarda derrière lui, comme pour s'assurer de ce qu'il allait dire n'allait pas se retourner contre lui puisque lui même était en train de faire du braconage avec ses gens.

Non monseigneur, je voyage de nuit car je n'ai pas eu le coeur de m'arréter dormir dans des bois justement trop noir. Mais ce qui me méne ici ce sont les fidèles du Maines.

Les fidèles? Du Maine? Hahaha, l'ami curé, prend ceci et continue sur ta route!

Le seigneur lui lança une pièce d'argent, comme si Minlawa n'avait été qu'un simple mandiant. Minlawa avait été surprit de la rencontre mais continua sa route.

Avant de repartir l'un des chasseurs offrit une torche à Minlawa. En échange ce dernier lui offrir la pièce qu'il venait de gagné

Le jour montrait ses premières lueurs et après de longues heures de marche le père arriva enfin devant la grande porte en bois du chateau. La porte était encore fermée.

[à la porte du Chateau]

Il était de bon ton que Minlawa vienne se présenter quelque peu pour montrer qu'il était là.
Ne sachant pas trop sous quel ordre il allait se reconnaitre, puisqu’on ne lui avait donné aucune idée de la chose.
Il supposa alors qu’il était considéré comme un petit vieux du clergé.
Il vit la grande porte qui séparait les simples fideles de la noblesse qui habitait là et un garde à l’entrée afin de faire la sélection.
Minlawa fit signe au portier afin qu’il ouvre et l'acceuil.
Cela se dégagé sur une grande cours et sur un grand jardin,

Tout les Chateau se resemble au final; des murs, des petites rues sales et des gueux puants partout.., se dit-il.

Le gardien ouvrit la porte sous le passage de Minlawa, après l'avoir remercier il se pencha sur l'homme.

La dernière porte ouverte, on pouvait voir les membres de la garde en train de débattre où de circuler silencieusement pour la securité.
Soudain le silence se fit totalement pour lui. Intrigué un homme s'approcha de lui et on lui montra la chapelle. Aurait-on pillé une église pour que cela laissa un air si peusant?
Cela le fit frémir.
Il mit un pied sur la première marche et regarda le membres de l'ordre qui s'approchait de lui.
Il toussota avant de prendre la parole.

Bonjour à vous mon fils.

Il se replaça mieux sa bure.

heu oui, non je ne suis pas là pour prier dans la chapelle! Je suis Minlawa de Montfort Balmyr, certain d’entre vous on déjà entendu parler de moi je viens rencontré quelques fidèles du Maine. Il parrait qu'il y en a besoin. En fait je fais le tours de tous les chateaux pour dire que l'église est presente pour eux.

Il prit un sourire comme jamais, et pourtant il souriait souvent.

Minlawa finissait de décrasser sa jolie robe de bure toute sale quand… Et oui… carrément la comtesse ! Quel honneur !
Minlawa leva donc les yeux sur ce qui semblait être une comtesse à ses affaires mais pas à sa garde robe. On la croirait en deuil.

Bonjour mon Père. J'ai été informé de votre visite.
Je suis Karyaan Lómàlas, Comtesse du Maine, que puis-je faire pour vous être utile ?

Monseigneur le vicaire général souriait alors. Il n’avait pas eu un accueil si chaleureux dans les châteaux de Bretagne et d’Angers et encore moins à celui de Touraine.
Du moins pas aussi prestigieux.

Bonjour votre grâce ! il s’inclina alors

Je suis Monseigneur Minlawa, Vicaire général de la province de Tours donc dépend le diocèse du Maine. Qui pour l’instant n’a pas d’évêque. Je fais le tour des châteaux afin de prendre doléance de la part des paroissiens du Maine.
Je suis là pour écouter, et pourquoi ne pas débattre. Ecoutez ce qui ne va pas, et ce qu’il va dans vos paroisses. Si des fidèles qui ont la foy ou ne l’on pas et souhaite m’en parler et me poser des questions. Savoir si certain espère l’aide de l’église. Dire tous ce que les paroissiens du Maine souhaitent dire et que j’écouterais.
D’ailleurs votre grâce, si vous avez des doléances, je suis là aussi pour vous écouter. Je souhaite une bonne entente, et montrer que l’église est tout de même là.

Il souriait et écoutait.

Ho pardon votre Grandeur ! C’est mon percepteur qui me ferait une tape derrière la tête pour m’être trompé dans une étiquette.

Puis arriva la proposition de suivre la comtesse.

Heu…

Instant d’hésitation.

Et bien disons que j’étais là pour accueillir tout le monde, donc plutôt rester dans une place publique.
Mais j’imagine que cela pourra bien attendre un ou deux heures. Je reviendrais plus tard ici.

Minlawa souleva alors sa robe de bure pour ne plus trop la salir et devint suivant de la comtesse

Woups.... Minlawa faillit déglutir mais au final un sourire apparu à ses coins de lèvres toute vielle et pleine de plies.
Lui qui, 15 jours plus tôt s'était proposé pour devenir évêque du mans, justement pour arrêté de se tapait des gus qui viendraient et partiraient aussi vite, ne pensait pas qu'il y ai un reproche de ce type sur ce qu'était les évêques du Mans.
Il partirait dans un costume d'évêque déjà trop porté et avec ce handicape
Bouarf, Minlawa avait vécu le majeur parti de sa vie en Bretagne et en Touraine. Ca n’allait pas lui faire peur.

Rome s’est toujours intéressé de vous. Vous ne pouvez pas dire que personne ne s’occupait de vous avant moi ma fille.

Il sourit comme un père mis en joie par son enfant.

Minlawa repensait donc à son CV qu’il avait envoyé… vicaire général depuis des années, exorciste puis archexorciste depuis presqu’un an.
Ouf il connaissait la duré. Mais en même temps on lui reprochait justement d’être là depuis longtemps et soit disant, bloqué les vocations qui voudrait être a ma place pour évoluer.
Dilemme entre laisser sa place et sa chance aux autres comme on dit, et resté toujours au même endroit. Il comprenait tout à fait qu’ç tout poste correspond deux type de personnes ceux qui pousse pour en faire partir et ceux qui tire vers d’autre poste.

Bien j’avoue que ce que vous dites peut être assez compréhensible. M’enfin pour cela, j’avoue que je ne peux pas grand-chose, je ne suis pas responsable des votes de l’AEF.
Je venais plutôt pour savoir si l’église pouvait vous aider, des projets communs, des soucis un peu plus paroissiaux si vous voyez. De quoi le Maine aurait besoin de la part de l’église ?
Nous connaissons la valeur de la sœur Feuille.

Il sourit

Par contre ce qui est étonnant c’est que vous disiez que Feuille s’occupe de vous, mais que vous êtes abandonné de Rome. Feuille est pourtant l’un des représentants de Rome sur votre Diocèse. Donc je ne comprends pas trop de ce point de vu

Pour la première partie Minlawa répondit simplement par un :

Je vois, c'est étrange, mais je vois.

Que dire de plus à vrai dire. Minlawa s’étonna franchement tout de même mais cela lui permit de comprendre quelques petites choses.

Des idées j’en ai, c’est évident. Cependant je ne sais pas ce qui est les priorités d’un fidele du Mans.
Vous savez ce que c’est, quand on traine trop dans les hautes sphères, parfois on a du mal à pouvoir consacré du temps pour le reste comme aller en taverne et prendre le temps d’écouté.
J’en profite justement.
D’ailleurs si vous aviez des habitants que vous connaissez, qui aurait des choses à demander, ou juste pour discuter, envoyez les moi !

Il sourit

En attendant j’essaye d’écouter afin de comprendre ce peuple.

Minlawa regardait donc à droite et a gauche.

Je vous propose un conseil conjoint.
Un conseil de temporel et d'intemporel qui discuterait entre eux de la province entière.
Compliqué, long à monté, mais qui ne pourrait pas marché sans quelques envies de part et d'autre.
La méconnaissance de l'un et de l'autre des pouvoirs mais aussi le fait qu'il y ai certain croisement crée des tensions, si temporel et intemporel pouvait en discuter entre eux, libre, même pourquoi pas s'emporter entre eux, mais toujours discretement sans avoir a se ridiculiser l'un et l'autre en publique, mais aussi permettre de faire avancer les deux mondes l'un avec l'autre.

Idée compliqué qui m'oblige déjà a prendre la température du peuple.

il sourit

Oui oui je me doute bien Ma fille.
C'est ce que je disais: compliqué et long.

il ricane alors.

De toute manière comme vous l'avez comprit, l'important serait de bien séparer ce conseil du conseil comtal. Et du conseil diocésain
Enfin bref, ce n'est qu'une idée.

L'important pour l'instant c'est écouté le peuple. N'avez vous personne à m'envoyer?

il sourit

Ma fille c’est prévu, d’ailleurs j’ai déjà invité sœur Feuillle et tout le clergé du Mans à me rejoindre pour discuter.
Mais je les attends encore.
Nous en parlerons ne vous inquiétez pas !

Il sourit

Je suis de ceux qui, même s’ils savent qu’ils ont le droit de prendre des décisions sans avoir de compte a rendre, préfère toujours débattre
La première raisonne étant.

Baisse la voix comme un murmure :
Parce qu’on boit du vin quand on débat, boit du vin quand on a finit et qu’après on va se coucher le sourire aux lèvres.

Il sourit
Reprenant une voix normale :

Allons allons, vous n’allez pas me dire que vous ne pouvez me trouver un ou deux ronchons qui seront heureux de me dire que l’église est nul et pourquoi ? Y’en a toujours un !

Il ricanait de coeur

Souriait

pourquoi pas une annonce en effet! je vous en remercie.

il souriait toujours et tout bas:

Sinon forcez votre conseil a venir m'embêter!

il ricane doucement

Je suis sur que les temporels adoreront avoir l'autorisation d'embêter un intemporel

il finit sur un sourire

Haaaaaa ça, le grand débat!
il s'installa
Minlawa écoutait attentivement, non étonné de l'argumentation puisqu’il l'avait entendu et entendu et réentendu depuis de nombreuse année.
Argumentation qui n’avait rien de faut, bien au contraire c’était évident qu’il y avait une trop grande mobilité voire instabilité dans certain poste de l’église.
Le seul reproche que min pourrait faire est celui-ci :

Et bien en fait ma fille, j’aime assez ce genre de généralité qui semble fondé sur la raison. Souvent l’on me lance quelques généralité déraisonnable, qui dirait que « tout le clergé ceci » ou « tout le clergé cela ». Pour une foi vous me parler de chose concrète.
Cependant j’ai un reproche a faire à votre argumentation comme souvent elle l’est envers l’église, mais je suis sur qu’elle ne s’applique pas qu’a l’église ; c’est qu’elle ne prend pas tout en compte pour s’inquiétez de cela.
Ainsi fait son les hommes, ils ne peuvent pas tout voir dans son ensemble. Moi-même alors que je vous parle pour essayé de vous donner quelques clés de ces changements, je suis sur de n’avoir pas toute les raisons en tête.
Donc voici.
En effet, c’est évident cela bouge trop, cependant si l’on reste souvent à la même place, ce passe ce qu’il se passe souvent dans ce cas là : on entend des voix s’élevé car « nous serions des tyrans » dans le sens qu’un homme ou une femme qui reste plusieurs mois de suites au même poste sans se faire élire serait un abus de pouvoir. Un autre reproche leur est aussi fait ; celui d’empêcher les « petit nouveau » d’évoluer.
Ce qui ne justifie en rien le fait qu’il s’en aille. Mais rapporté aux élections ducales, un évêque reste tout de même souvent plus longtemps

Il fit un clin d’œil.

Par contre, pour ce qui est des curés, vicaire, diacre, c’est autre chose.
Un clerc est de par nature pèlerin. Est-ce que cela explique tout ? je ne pense pas. Mais c’est une raison. Souvent un clerc voyage de paroisse en paroisse jusqu’à trouver celle qui lui correspond. Par exemple on ne pourrait pas demander à un Diacre de resté à Genève. Le pauvre.

Il sourit

Par contre, le fait que le poste de clerc ne soit ni prestigieux, ni très reconnue ni même très facile du fait qu’on leur lance souvent une espèce de tolérance auquel eux n’aurait pas le droit, pourrait justifier la désaffection.

Nous arrivons à baptisé un homme, a l’ordonné et une foi en place il se retrouve opposé à une chose à laquelle il n’est pas formé. Un clerc est là pour guider et non pas se faire embroché par n’importe quelle insulte etc.

Voyez vous, dans beaucoup de duché l’on reproche au clerc de ne pas être actif, alors que ceux qui reproche oubli eu même de venir aux célébrations.

Quand il n’y a pas de clerc, la hiérarchie reçoit régulièrement des courriers pour en obtenir un, quand cette hiérarchie en trouve un soit il se retrouve bizarrement opposé à certain membre qui ont en toute impunité le droit d’insulté le clerc, et si le clerc porte plainte on lui dit « hooooo c’est pas bien grave » et il passe en plus pour un méchant d’avoir osé porté plainte.

Donc un boulot dur, peut gratifiant, avec peu de reconnaissance. Il faut un sacré courage pour continuer dans cette voie.
D’ailleurs comme je dis souvent a toute personne qui me dit qu’il veut être clerc :
Mons fils, si tu prétends servir le seigneur, prépare-toi à l'épreuve.
Et sans vouloir faire de généralité idiote, le pouvoir temporel ne l’aide pas a cela. Il suffit de regarder certain concordat pour voir qu’un clerc peut se retrouvé en prison parce qu’il a fait la morale a deux fidèles qui l’ont mal prit et porte plainte pour diffamation ou pour insulte. Ca s’est vu en Touraine.


Et tout bas :

Et ça se voit encore.

plus haut:

Ou même la reine, qui place un hérétique dans les hautes sphères royales.

Nous avons bien sur des plaisirs ! Et moi j’éprouve beaucoup de plaisir à etre clerc, cependant je comprends que cela peut être dur pour d’autre.
J’ai l’avantage d’être Breton et Montfort de naissance, donc deux raisons d’adoré qu’on m’insulte et d’en rire. Mais un clerc, plein de bonne volonté, doit soit se taire et ne pas faire de vague et finir par s’ennuyer, soit l’ouvrir et s’attirer des foudres qui n’aurait pas du lui tomber dessus.

Par contre, avant que vous puissiez pensez que je me plain. Sachez que ce n’est pas le cas, juste dire que je comprends la désaffection.
Nous savons bien que ce que nous faisons n'est qu'une goutte dans l'océan. Mais si cette goutte n'était pas dans l'océan, elle manquerait.
Lorsque le malheur touche le fidèle, il est plein d'impatience et lorsque le bonheur l'atteint, il devient insolent. Ce n’est qu’un homme au final, faillible, comme un clerc d’ailleurs.

C’est pour cela que soit un clerc est un moue qui n’joute rien a la vie, soit il est catégorisé « fanatique ».

A la première partie Minlawa acquiesça volontiers. Pourquoi le nier après tout. Les clercs étaient souvent comme les simple fidèles ; fragiles et fuyard dès qu’une difficulté leurs tombait dessus. Mais comment leur reprocher complètement. Il n’était pas fait pour cela. Seul un vieux clerc qui avait bien vécu sa vie pouvait affronter ou accompagner la vie des fidèles sans que sa propre vie en soit chamboulée par tout les tracas.
Il gardait donc un sourire, voyant bien que la Comtesse était… furieuse ? Hum peut-être, mais Minlawa n’était pas du genre a monter sur ses grands chevaux. C’est exactement ce qu’il disait tantôt. Minlawa avait au moins la sagesse de ne pas s’emporter quand son interlocuteur s’engager dans la voie du débat houleux, qui au final tombe toujours sur une impasse.
Minlawa montrait bien qu’il était à l’écoute. Même de la critique. De toute manière, Minlawa n’attendait pas moins. Car c’est souvent ainsi. C’est aussi de cela qu’il parlait.
ET cela lui donnait gout à la vie. Car rien n’était aussi beau et bon pour lui, que de débattre calmement avec le pouvoir temporel. Il aimait cela.

Et bien ma fille, oui, cela fait partie des nombreuses raisons.
J’aimerais que vous m’aidiez à vous faire comprendre en vous offrants un exemple. Quelque peut extrême, mais qui vous fera comprendre.
Imaginons un troupeau de mouton, qui serait les fidèles, mais aussi le pouvoir temporel bien sur, un chien pour les garder qui serait là pour les protéger. C’est évidement une image d’absolue. Non pas quelques chose d’acté mais c’est un but tout de même. A présent un loup arrive. Le chien protège tant qu’il peu. Mais un jour il fait une erreur. Je ne saurais trop laquelle mais il fait une erreur. Et alors les moutons l’expriment au chien.
Ce qui est tout à fait normal.

Mais voila que le chien doivent à la foi se défendre d’une erreur auprès des moutons, tout en continuant de défendre ce troupeau. C’est à la foi raisonnable et son rôle.
Le problème étant que le peuple pardonne rarement à un clerc, comme il pardonne rarement à un comte ou un maire. Le peuple est revanchard et aussi n’oubli pas facilement.

Mais imaginez que pour une erreur, il se retrouve sur le ban.

Comment ce chien pourrait-il vivre et guider des moutons qui ne l’apprécient plus pour une erreur ?
Cela est un peu extrême, mais montre que l’on ne peut défendre ce qui ne nous accompagne pas. Sans comté la vie qui n’est pas confortable.
Donc oui, l’accompagnement et la confiance est importante. Mais il vaut l’avouer, l’envie de mettre tout les clercs dans le même sac…

Pause

Ce que vous venez de faire aussi, mais je le précise, c’est normal, nous sommes humains, nous aimons catégoriser.

Il fait une pause en souriant

Donc l’envie de mettre tout les clercs dans le même sac, complique notre travail

Il souriait.

Nous avons beaucoup d’opposition, et nos clercs ne sont pas formés à cela. Ils sont formés à la vertu, à la théologie, et aussi au droit Canon. Parfois à la diplomatie, a la justice d’église, et comme moi à l’exorcisme. Mais cela ne nous forme pas à nous retrouver en face de fidèles qui n’ont pas l’air de comprendre qu’en s’opposant comme ils le font, ils sont aussi responsables de leur malheur.

En fait toutes ces explications sont là pour expliquer une chose et une seule ; qui ne me semble pas folle de dire :
Oui les clercs sont faillibles, comme tout homme, mais je ne pense pas qu’ils soient seuls responsable. Car en effet, les clercs devaient montrer plus de respect. Mais un respect mutuel aiderait plus. L’on ne peut offrir de respect quand on n’en reçoit pas soi-même. C’est humainement inconcevable j’imagine.

Il souriait à la comtesse.

Je pense qu’il y a beaucoup de facteurs qui peuvent expliquer ces changements. Mais n’oublions pas, qu’un clerc reste tout de même en moyenne plus longtemps qu’un comte ou qu’un maire.

Il souriait encore et toujours, espérant s’être bien fait comprendre.

Par contre, là ou je ne vous suis plus, c’est sur la reine. Je n’ai porté aucun jugement. Juste cité un acte de la reine qui n’aide pas a ce que l’on trouve des vocations. Ce n’est pas un jugement. Je n’ai pas a juger cela, je ne suis pas assez élevé hiérarchiquement pour le faire. Je laisse cela aux cardinaux et au pape.
Petit sourire en coin, gêné :

Par contre votre emportement me fait croire que c’est vous qui le juger. On appel ça un jugement inconscient. J’ai l’impression que puisque vous pensez que cet acte n’était pas bon de la part de la reine, vous pensez que dès qu’on l’évoque, on le juge. Ne pensez vous pas ?
C’est ce que révèle mon traité sur la communication. Traité qui vous montrera, je l’espère, que je ne suis pas là pour juger, ni défendre, ni critiquer, ni accuser, mais bien pour répondre et écouter.
Ne voyez pas malice dans ma présence. Je fais le tours de tout les chateaux de la province. Vous pouvez vérifier ma filles.

Il continuait à écouter en retours donc. Toujours attentif.

Ma fille, vous avez fait votre pastorale je crois
Les hétérodoxies sont de quatre types: schisme, hérésie, paganisme et athéisme
• Schisme désigne des aristotéliciens qui font bande à part, par exemple en ne reconnaissant plus le pape.
• Hérésie est une croyance qui diffère de la doctrine aristotélicienne. Les averroïstes / Spinozistes / Réformés sont par exemple hérétiques. Et les non croyant aussi en sont.
• Paganisme est relatif aux religions anciennes où l’on croyait en plusieurs dieux.
• Athéisme : rejet de toute divinité. Attitude suicidaire et absurde.

Ainsi hérétique n’est qu’une dénomination, comme certain de la réforme m’ont déclaré hérétique de leur «dogme ».

Il sourit

Ne voyez pas malice dans ce sac où vous semblez me glisser « des clercs », il n’existe pas « des clercs » mais « certain clercs », mais c’est normal de catalogué ; nous définition l’homme par ce qu’il fait, et ce que nous percevons de lui. Je sais donc choisir mes mots, comme vous venez de le réaliser j’en suis sur.

Il souriait toujours. Confiant d’une future bonne entente.

Par contre vous me dites que je ne réponds pas à vos questions ? Il me semblait que si, mais peut-être ais-je passé à coté.

Il attendait donc qu’on les lui repose, car il s’étonnait lui-même de n’avoir pas répondu à une question.